Ma fille de 18 mois a eu de gros problèmes de santé suite aux couches Pampers que j’utilise depuis qu’elle est née. J’ai été obligée de voir mon médecin qui m’a tout de suite dit d’arrêter. Si j’avais continué avant de savoir que cela venait des couches elle aurait peut être subie un empoisonnement sanguin! La marque a changé la composition de ses couches et les produits toxiques ont créé des allergies et des brûlures sur tout le corps de ma fille. Depuis que j’ai changé de marque, les allergies ont disparu. Pampers n’a jamais daigné répondre à mes courriers. Que me conseillez-vous?
Léo répond:
[box type= »shadow » ]Hélas, vous n’êtes pas la seule à nous avoir alerté! En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, les fabricants de couches n’ont malheureusement pas l’obligation de fournir la composition de leurs produits ce qui semble impensable lorsque l’on sait que la couche est en contact direct avec la peau encore fragile des nourrissons. Pourtant, une telle réglementation existe en matière de cosmétiques par exemple. Dans son numéro 60 millions de consommateurs du mois de février, l’Institut National de la Consommation (INC) a procédé à des tests sur un échantillon de 12 couches parmi lesquelles des marques connues, dont Pampers. Force est de constater que les résultats ne sont pas très concluants : « la majorité des couches testées y compris certaines références écologiques, incorporent des résidus de molécules à la toxicité avérée ou suspectée ». L’INC préconise un renforcement de la réglementation, des contrôles plus stricts afin d’assurer la sécurité sanitaire des nourrissons et un étiquetage obligatoire de la composition des couches. Selon l’article L421-3 du code de la consommation : « Les produits et les services doivent présenter, dans des conditions normales d’utilisation ou dans d’autres conditions raisonnablement prévisibles par le professionnel, la sécurité à laquelle on peut légitimement s’attendre et ne pas porter atteinte à la santé des personnes ». Cependant, l’article L421-5 du code de la consommation précise : « Un produit est considéré comme satisfaisant à l’obligation générale de sécurité prévue à l’article L421-3, lorsqu’il est conforme à la réglementation spécifique qui lui est applicable ayant pour objet la protection de la santé ou de la sécurité des consommateurs« . Ainsi, l’état actuel de la réglementation ne permet pas d’engager la responsabilité des fabricants de couche. On aurait pourtant souhaité que Pampers vous réponde.
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