La Fédération Léo Lagrange compte en son sein, 10 fédérations africaines (Sénégal, Mali, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Togo, Benin, Cameroun, Gabon, Maroc .) qu’elle encourage à travailler en réseau. Depuis 2003, elle organise plusieurs événements en parallèle : les rencontres formatives entre les ADA (animateurs de développement associatif qui coordonnent sur le terrain l’action des associations * et les référents régionaux français. Ce premier temps de travail permet aux participants de débattre sur des thèmes propres à leurs métiers, et de mettre en place des relations de travail entre la France et l’Afrique.
Il s’agit également de permettre à chacun de progresser, de se former au contact des autres, grâce à la mutualisation des expériences. Cette année, cette séquence a été consacrée à la structuration de l’accueil de loisirs des enfants en Afrique.
Un deuxième temps de travail a suivi, intitulé : échanges thématiques. Il s’agissait de permettre aux fédérations africaines de repartir avec des outils pour développer de nouveaux projets en partenariat avec les acteurs de deux associations nationales affiliées. C’est dans ce sens que l’Union Nationale Sportive Léo Lagrange a présenté son action en faveur du sport pour tous, ainsi qu’une série d’outils pédagogiques : la malle de l’esprit sportif dans le but de sensibiliser le public, les jeunes en particulier, aux comportements à adopter sur un terrain de sport, ou autour de celui-ci.
Par la suite, l’ALLDC, présente pour la troisième fois aux rencontres africaines, a pu expliquer son projet éducatif, les préoccupations des consommateurs français, et les confronter à celles des consommateurs en Afrique. Si à première vue, il est difficile de transposer l’action de l’ALLDC, après une demi-journée de travail en bilatéral avec les deux fédérations les plus motivées par ce secteur, nous avons pu dresser notamment avec la fédération du Gabon, une fiche projet, autour de la formation des jeunes des lycées sur les problématiques de consommation. Il s’agit dans un premier temps de former un réseau de formateurs. Un rendez-vous est fixé, en décembre à Paris pour entrer dans le vif du sujet.
Par ailleurs, un projet d’intérêt fédéral est en cours de construction. En effet, chacune des fédérations africaines s’est engagée à transmettre à l’ALLDC, deux thèmes d’actualité pour les consommateurs dans son pays. Une sélection de 10 thèmes sera réalisée et 10 fiches thématiques seront rédigées sous forme de conseils, d’astuces pour une meilleure information des consommateurs, et une consommation plus avisée des citoyens.
D’autres outils ont été présentés comme le service civique à l’international, pourvoyeurs de volontaires au service des projets transfédéraux.
La semaine s’est achevée par la convention continentale, ouverte conjointement par la FLL et la fédération Léo Lagrange Sénégal.
Les travaux engagés l’an passé à Pointe Noire se sont poursuivis, notamment sur le thème de la lutte contre le changement climatique, l’éducation à l’environnement, et l’action des fédérations africaines vers le développement durable.
Puis, le débat central de cette convention 2016, en mémoire des premiers congés payés, 1936 et le front populaire a été lancé avec des questions comme : quel temps libre aujourd’hui ? Et quel droit aux vacances en Afrique, réalité utopie ou hors sujet?
Les échanges ont été fructueux, et très vite un débat dans le débat s’est instauré, autour de la laïcité dans les sociétés d’aujourd’hui, de la définition qu’on lui donne à la Fédération Léo Lagrange en France, au Mali, au Sénégal, en Côte d’Ivoire et ailleurs.
L’ALLDC a montré cette année encore, par cette 3e participation son engagement pour l’internationalisation du réseau de la Fédération Léo Lagrange, elle espère pouvoir prochainement communiquer sur les actions concrètes d’information des consommateurs, esquissées à Dakar en mars 2016!