Depuis 4 ans, l’ALLDC membre du collectif de l’éthique sur l’étiquette s’est attachée à vous tenir informés des travaux menés par ESE pour éviter les drames comme celui du Rana Plaza.
Il y a 4 ans, à Dacca au Bangladesh, 1138 ouvrier-e-s du textile mouraient et 2000 étaient blessés dans ce qui est devenu le plus grave accident de l’industrie du textile. L’effondrement, le 24 avril 2013, du Rana Plaza, a révélé au monde entier les conditions de travail et de sécurité déplorables dans les ateliers de confection au Bangladesh, mais aussi l’impunité dont bénéficiaient les multinationales dans la mondialisation économique.
Quatre années après, la situation a-t-elle évolué ? En partie, oui!
En France, 5 années de travail conjoint d’organisations de la société civile, de parlementaires et de juristes, appuyé par les citoyens, ont abouti en février dernier à l’adoption d’une loi historique pour la protection des droits fondamentaux et de l’environnement : la loi sur le devoir de vigilance des multinationales. Au Bangladesh, après avoir obtenu de haute lutte une amélioration de salaire quelques mois après le drame, les ouvriers du textile demeurent parmi les moins bien payés au monde et doivent toujours lutter pour défendre leurs droits.
Les avancées obtenues sont toujours le fruit de la mobilisation citoyenne. Elle est essentielle, continuons!
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