Je me permets de vous contacter car une campagne de rappel a été lancée sur mon véhicule Toyota (lettre recommandée envoyée par le constructeur en mai 2016). Le problème est que cela fait une année que la pièce à remplacer est en production. Mon véhicule présente donc un défaut de qualité pouvant avoir un impact sécuritaire sur moi et ma famille. De plus, il m’est impossible de le vendre avec un tel rappel. Malgré mes relances téléphoniques et écrites, Toyota ne me propose aucune solution (prêt d’un véhicule de remplacement par exemple en attendant la livraison de la pièce). Vous êtes-vous déjà trouvé face à ce type de problématique?
Léo répond:
[box type= »shadow » ]Toyota a rappelé 3,37 millions de véhicules dans le monde pour des problèmes d’airbags, ainsi que des problèmes relatifs au réservoir de carburant. Les problèmes se sont donc accumuler pour l’équipementier automobile. Si votre véhicule a plus de deux ans, vous ne pouvez pas bénéficier de la garantie de conformité qui vous permet le remplacement ou la réparation du véhicule dans un délai assez bref. Quant à la garantie légale des vices cachés, elle s’applique pour un bien acheté neuf ou d’occasion. Le défaut du bien doit être un défaut caché, c’est-à-dire non apparent lors de l’achat, rendre le bien impropre à l’usage auquel on le destine ou diminuer très fortement son usage et exister au moment de l’achat. Normalement, c’est au consommateur de prouver l’existence de ce vice caché, mais avec ces campagnes de rappel, Toyota reconnaît un dysfonctionnement de certains modèles de ses véhicules. Attention, vous avez deux ans à partir de la découverte du défaut caché pour mettre en œuvre la garantie. Vous avez alors le choix entre deux solutions : garder le produit et demander une réduction du prix, ou rendre le produit et demander le remboursement du prix payé ainsi que des frais occasionnés par la vente.