J’ai confié à mon pressing le nettoyage de ma couette; celle-ci est en laine de mérinos et m’a coûté 564€ en août 2013. Le pressing me l’a rendue comme du carton pâte, plus rien à voir avec la couette moelleuse et aérée que j’avais amenée. La patronne a reconnu du bout des lèvres une éventuelle erreur mais m’a dit que son assurance ne ferait rien car ma couette est trop ancienne. Est-ce que c’est vrai, sinon quelle procédure puis-je entreprendre pour espérer un dédommagement?

Léo répond:

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Le pressing est soumis à une obligation de moyens et doit tout mettre en œuvre pour restituer le vêtement confié dans le meilleur état de propreté possible. Selon l’article 1789 du code civil: « dans le cas ou l’ouvrier fournit seulement son travail ou son industrie si la chose vient à périr, l’ouvrier n’est tenu que de sa faute ». Le pressing est donc responsable des dommages qu’il  cause au vêtement qui lui a été confié. Ainsi, il ne peut s’exonérer de sa responsabilité qu’en démontrant que la couette que vous lui aviez confiée était déjà en mauvais état (dans ce cas, il doit le préciser sur le ticket de dépôt) ou qu’elle souffrait d’une mauvaise confection ( vice ou défaut de conformité). De même, la responsabilité du pressing est retenue lorsqu’il manque d’attirer l’attention de son client sur les risques que présente le nettoyage envisagé. Dans votre cas, la responsabilité de votre pressing ne semble faire aucun doute. Toutefois, il est possible que votre indemnisation soit diminuée du taux de vétusté applicable. Pour ce faire, il faut se reporter aux conditions générales du pressing, systématiquement affichés dans les locaux. N’hésitez pas à adresser un courrier recommandé au pressing pour exiger l’indemnisation prévue en cas de dommage.

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