Depuis le 13 février dernier, les puffs sont interdits en France. Pour les profanes de ce genre de gadget en vogue, la puff “bouffée” en anglais est une cigarette électronique jetable à bon marché, qui fait fureur chez les jeunes. On vous explique pourquoi cette décision inédite est une bonne nouvelle pour la santé des jeunes consommateurs et pour l’environnement.
Les puffs doivent leurs popularités auprès des adolescents à leurs aspects esthétiques et leurs arômes variés (fraise-menthe par exemple). Elles étaient également facilement accessibles chez les buralistes. On pouvait même les retrouver dans des cours d’école. Ainsi, 5% d’adolescents âgés de 13 à 16 ans l’ont déjà utilisée d’après une enquête BVA pour alliance contre le tabac diligentée en 2023.
Hélas, l’utilisation de ces cigarettes laisse la porte ouverte au tabagisme, et inciter ses utilisateurs à se tourner vers la cigarette classique, puisque selon ce même sondage 47 % des jeunes sondés ont commencé la cigarette par le biais des puffs. D’ailleurs, certaines de ces puffs contenaient de la nicotine.
Outre l’aspect sanitaire très préoccupant de cette cigarette, elle représente aussi un véritable fléau pour l’environnement. En effet, de nombreux utilisateurs de ces puffs les jettent en masse dans la rue. Or, les composants de la puff (plastique, lithium-ion) et composants électroniques mettent du temps à se dégrader et polluent, au passage les sols et les sources d’eaux.
La loi est venue interdire ces produits et ce depuis le 26 février 2025. Il est également interdit de détenir ces produits en vue de les vendre, de les distribuer ou de les offrir gratuitement en France. Ces interdictions concernent les dispositifs électroniques de vapotage pré-remplis avec un liquide et qui ne peuvent pas être remplis à nouveau, qu’ils disposent ou non d’une batterie rechargeable.
Si cette interdiction doit être saluée, il serait pertinent qu’elle s’étende aux puffs rechargeables, la santé des plus jeunes en dépend !