Le 61ème salon international de l’agriculture, qui s’est tenu à la Porte de Versailles à Paris, vient de fermer ses portes. Chaque année c’est un évènement important, à la fois pour les acteurs du monde agricole mais aussi pour les consommateurs qui viennent à leur rencontre. Le salon de l’agriculture est pour notre association un espace de dialogue entre les représentants de filières et des représentants des consommateurs, nous y étions pour faire avancer les intérêts des consommateurs, qui souvent, rejoignent les intérêts des producteurs.
Cette année, nous avons pu rencontrer Interbev, l’interprofession française de l’élevage et des viandes, et échanger avec leurs représentants autour des transitions agricoles et alimentaires de l’élevage en France. Ces sujets impactent et impacteront tous les consommateurs. Interbev promeut la viande bovine française, et invite le consommateur à consommer français et ainsi à participer à la préservation des prairies.
Nous avons également profité du salon pour identifier des sujets d’intérêt commun entre représentants de consommateurs et représentants de l’interprofession et nous avons d’ores et déjà programmé une réunion de travail conjointe avant l’été.
Nous avons également profité du salon pour participer à une conférence organisée par APRIFEL l’agence pour la recherche et l’information en fruits et légumes en partenariat avec Académie Agriculture France. Elle avait pour thème : « Evolutions des modes de consommation et comportements alimentaires : quelles perspectives ». Des chiffres sur la consommation de fruits et légumes nous ont été présentés. Aujourd’hui, un jeune achète 8 fois moins de fruits et légumes que ses grands-parents. Les crises alimentaires qui se sont succédées ont créés chez certains consommateurs des inquiétudes. Celles-ci concernent notamment les pesticides et par voie de conséquences les fruits et les légumes.
Pourtant, il a été démontré qu’une alimentation équilibrée avec des fruits et légumes joue un rôle de prévention contre les maladies cardiovasculaires. Il en va de la santé des consommateurs. Il est donc urgent d’agir à tous les niveaux pour renverser la tendance et donner envie de consommer plus de fruits et légumes.
C’est dans cet esprit que nous avons poursuivi les échanges lors d’une réunion de travail autour de l’éducation à l’alimentation avec le projet « J’en mange 5 ! », un programme piloté par APRIFEL, et financé par des crédits européens, qui sera mis en œuvre via notre réseau, dans les prochaines semaines, auprès des enfants dans les écoles.
Ainsi, nous continuons d’agir au niveau local, en direction des consommateurs par des actions diverses et variées pour promouvoir une alimentation saine, et accessible au plus grand nombre.