Depuis de nombreuses années, les associations ADEIC, ALLDC et CNAFAL, membres de l’Association Citoyenne et Laïque des Consommateurs (ACLC) défendent au quotidien les valeurs d’un consumérisme social et environnemental. A l’échelon local, elles sensibilisent les consommateurs à des pratiques de consommation plus vertueuses, plus respectueuses de l’Homme et de l’environnement. Au niveau national, elles impulsent des projets, des actions, elles participent à des groupes de travail dédiés à la consommation responsable, durable, à une consommation plus sobre, viable et vivable.
En juillet 2024, la DGCCRF lançait un appel à projet à destination des associations nationales de défense des consommateurs agréées sur le thème : « sensibilisation et accessibilité des consommateurs aux pratiques de consommation durables ». Plusieurs associations y ont répondu et c’est notre projet qui a été retenu.
Ce projet d’une durée de 6 mois, s’articule autour de plusieurs axes. Tout d’abord, en janvier 2025, en s’adressant à nos réseaux d’associations locales, en proposant à nos bénévoles et nos salariés des modules de formation autour de l’éducation à la consommation durable. Ces temps de formation ont été animés par des experts, l’ADEME, le Collectif de l’éthique sur l’étiquette, et l’AFNOR.
Pour en savoir plus :
- Consultez notre article « L’ULCC au cœur de l’éduction à une consommation plus durable pour toutes et tous »
- Consulter notre article « Consultez notre article « L’ULCC agit pour sensibiliser les consommateurs aux impacts de l’industrie textile »
- Consultez notre article « Réduire le gaspillage alimentaire, chaque geste compte ! »
À compter du mois de février, nous nous sommes concentrés sur l’organisation d’ateliers de sensibilisation des consommateurs. En effet, notre projet s’adresse directement aux consommateurs, répartis par tranche d’âge (les enfants, les adolescents et les adultes). Il s’agit de leur proposer un parcours de sensibilisation composé de 5 ateliers. Le premier, sous forme de focus group et animé par un psychologue social, partenaire de l’association. L’objectif de ces premiers ateliers est d’écouter les attentes des consommateurs autour de la consommation, de les questionner sur leurs habitudes actuelles, et les freins qu’ils identifient pour consommer des produits plus respectueux de l’environnement. Et de partir de ces constats pour construire des ateliers de sensibilisation, et des outils pédagogiques adaptés à chaque public cible et sensibiliser les consommateurs autour de trois thèmes prioritaires : le gaspillage alimentaire, l’impact de la mode sur l’environnement, et l’impact du numérique sur l’environnement. Et un dernier atelier, animé à nouveau par nos psychologues partenaires, pour mesurer l’intérêt et les premiers effets de nos interventions sur la prise de conscience et les changements de comportement des consommateurs ayant suivi ce parcours de sensibilisation.
L’ACLC a souhaité travailler en réseau et s’appuyer sur des partenaires pour identifier et sélectionner des groupes de consommateurs, par tranches d’âges, en particulier les enfants et les adolescents. C’est donc en s’appuyant sur des associations intervenant auprès de ces publics, Léo Lagrange Animation, Solidarité Laïque, et certaines collectivités locales que nous avons pu dès le mois de février entrer en contact avec des sites d’activités, volontaires pour déployer le projet localement. Ces derniers ont communiqué largement sur notre projet pour susciter l’intérêt des publics et les convaincre de participer activement à chacun des ateliers.
En parallèle de ces aspects organisationnels, l’ACLC s’est concentrée en février et mars sur la conception des supports et outils pédagogiques (cartes de jeux pour le numérique, Roll up frigo, placard et magnets pour le gaspillage alimentaire, fresque photo pour l’atelier mode, …). Des outils facilitateurs pour transmettre des concepts complexes le plus simplement possible, et des conseils clés en main pour engager de véritables changements de comportements.
Les ateliers ont pu se tenir à compter du début du mois de mars et les derniers s’achèveront cet été. Nos ateliers adultes ont eu lieu à Évry-Courcouronnes, et d’autres se tiendront à Narbonne et Montpellier. Les ateliers enfants à Nantes, Évry-Courcouronnes et Rillieux-la-Pape et à Dijon, Achères, et Saint-Didier-au-Mont-d’Or pour les adolescents. Ainsi, les ateliers couvrent 5 régions. C’est au total une centaine de personnes qui auront été sensibilisées.
À compter du mois de mai et jusqu’au début de l’été, les ateliers de mesure de l’impact se tiendront. L’ACLC se saisira de ces retours d’expériences pour adapter ses contenus pédagogiques, et émettre ses recommandations autour de la manière la plus efficace de sensibiliser les consommateurs à une consommation plus sobre, moins impactante sur l’environnement.
Et ouvrir la dernière phase du projet à compter du début du mois de juin. Il s’agira pour l’ACLC de réunir un groupe de travail composé d’experts de la consommation durable et chargé de préparer des recommandations, des propositions pour améliorer l’accès à la consommation durable et à la sensibilisation des consommateurs à tous les âges de la vie.
Le comité de pilotage du projet se réunira ensuite pour débattre des propositions du groupe, et adopter ses recommandations. L’ACLC mettra en place un plan de communication en direction des consommateurs autour de la thématique de la consommation durable : diffusion de fiches pratiques rédigées en partenariat avec AFNOR, publication des recommandations.
À compter du mois de septembre s’ouvrira la phase d’essaimage à grande échelle : formation de relais, communication autour des ateliers, et programmation des ateliers pour l’année scolaire 2025-2026.
L’ACLC souhaite pérenniser ce projet, le faire évoluer sur d’autres thématiques, d’autres publics et poursuivre son action pour l’éducation des consommateurs à la consommation.